PARIS — Qui ne rêve pas d’une loi à son nom ? La semaine dernière, le sénateur Les Républicains Daniel Gremillet a modifié un peu ses habitudes. Plutôt que l’atmosphère ouatée du Palais du Luxembourg, il s’est rendu à l’Assemblée pour plaider la cause de sa proposition de loi.
Une heure après avoir donné au nom de son groupe la réplique au discours du Premier ministre François Bayrou sur l’énergie, ce grand amateur de trail (coupé dans son élan par un problème au ménisque, il s’est trouvé une autre passion, les rallyes, explique-t-il à Vosges Matin) a comblé les trois kilomètres qui le séparent du Palais-Bourbon pour y poser sa sacoche et présider aux côtés du député macroniste Antoine Armand la première réunion d’un nouveau groupe de travail sur l’énergie.
La mission confiée par François Bayrou à l’élu de 71 ans est simple : trouver un consensus entre les groupes parlementaires et assurer une programmation énergétique à la France (et, au passage, un avenir politique au Premier ministre menacé sur cette question).